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Sérail killer

« Bon, c'est pas le tout, maintenant il faut le boire... » annonce gravement Arnaud. On a pourtant fait ce qu'il fallait pour repousser le moment fatidique : rendez-vous tardif, apéritif lointain, dîner à 2 km de la voiture, trottoirs débordants de créatures mises là juste pour nous déconcentrer...

Ce qui avait commencé comme une partie de plaisir il y a quelques années apporte de plus en plus souvent son lot de douleurs (d'estomac), d'angoisses (d'estomac) et de doutes (d'estomac aussi). Sacerdos, dieu gaulois des dégustateurs, donne-nous la force d'affronter notre destin...

Un seul whisky ce soir, le ShaM syrien, produit « de luxe », s'il faut en croire le prix qu'on a voulu faire payer à notre fournisseur sur la route de la soif. Ce probable héritage de l'occupation anglaise est effrayant au nez, et indescriptible au goût - en ce qui me concerne - puisque je ne suis pas parvenu à le faire dépasser la luette (gentille luette).

Laurent
19 août 2004

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